Galerie Pascal Gabert

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Daniel Authouart

JOKER

Stéphanie-Lucie Mathern

Le film humide du passé

Arezki-Aoun

COMÉDIES

Jean Clerté

Histoires D'eau

Olivier Le Bars 

Antenati Nuovi

Expositions passées

Exposition en cours

Daniel Authouart

JOKER

23.11.2023 > 06.01.2024

Communiqué de presse

Le travail de Daniel Authouart se situe dans la mouvance d’artistes qui, au détour des années 70, provoqués par la contemporanéité du travail des Pop-Artistes américains, éprouvèrent la nécessité de proposer une nouvelle forme de peinture narrative. Comment un peintre, avec son crayon et son pinceau, pouvait-il offrir un témoignage original sur son temps alors que d’innombrables machines à images commençaient de submerger le monde ?

Pour répondre à cette question, les artistes essayèrent de présenter une lecture pertinente du monde qui les entourait. Les uns privilégiant une couleur (Monory, Adami), d’autres en isolant des signes de notre civilisation (Klasen, Raynaud), d’autres encore en utilisant la presse en abîme (Le Gac, Rancillac, Errò).

 

Daniel Authouart, lui, a choisi de « peindre son temps comme on écrit un journal »; les personnages, les décors et les objets sont notés (croqués) sur des carnets au jour le jour.

 

On les retrouve, mis en scène dans les tableaux pour devenir le sujet d’une réflexion, l’expression d’un fantasme individuel ou collectif, ou simple Polaroïd d’une « chose vue ». Les mots sont remplacés par des images ...

 

« J’ai coutume de dire que je m’efforce inlassablement de créer des ponts entre peinture et bande dessinée. Dès mon plus jeune âge, j’ai appris à lire dans les bandes dessinées que j’utilise comme un alphabet, un langage qui me sert de support et que j’utilise comme une sorte de passerelle dans mes recherches picturales. Depuis The Comics Section, peint en 2002, je crée souvent un second plan de réflexion pour la signification du tableau. Le thème principal de la toile se détache sur un fond, une bande dessinée composée au préalable et qui apparaît de façon plus ou moins lisible. »

 

« J’ai toujours aimé representer la diversité des gens. Qu’il s’agisse de ceux que je croise dans les rues ou ceux qui nous accompagnent dans les magazines et sur les écrans » Daniel AUTHOUART

 

« Je ne suis que la somme des gens que j’ai rencontrés » Patrice CHÉREAU

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Stéphanie-Lucie Mathern

Le film humide du passé

12.10 > 18.11.2023

Communiqué de presse

« Il faut que je courtise les images »

 

Valéry Larbaud

 

« Sélectionner, toujours. Il s’agit de tripoter les énergies, dans un monde où l’on ne sait plus très bien où l’on est. Des vierges définitivement seules, des crânes qui prennent une dernière bière, des palmiers crucifiés en dernier larron, des rapports de force sans menottes. On excède la représentation pour s’en échapper. La peinture peut faire le lien entre la philosophie et l’organique, entre sentir et penser. Sans oublier qu’on est toujours proche de l’erreur. Et qu’elle doit finir harmonieuse. Je suis une peintre réaliste, de la perception, d’une vérité profonde. Espace vide qui donne la lumière intérieure pour un voyage dans le temps.

Le mystère doit éclater au grand jour. L’intention rencontre la déflagration pour concevoir la beauté maladroite. Le travail de l’image est un travail de montage.»

 

 

 

S-L Mathern

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Arezki - Aoun

COMÉDIES

Peintures récentes 

25.05 > 20.06.2023

et du 28.06 > 09.07.2023

Communiqué de presse

" Chaque élément se justifie et structure l’oeuvre en un tout indissociable de l’esprit qui porte l’ensemble. Voilà une des impressions immédiates qui s’imposent en présence du travail d’Arezki-Aoun. Le peintre cultive une apothéose du silence habité, une apologie des atmosphères insinuantes et du temps suspendu avec une justesse et une acuitéstupéfiante.

Il procède par strates, à la recherche d’une configuration mentale, avec une exigence qui lui permet de pénétrer l’intimité même de ses sujets sans jamais donner dans le pathos de l’anecdotique, dans la tragédie du prosaïsme. La pertinence d’un écho d’une lointaine mémoire, qui imperceptiblement se fait jour, mène le regard bien au-delà de la surface peinte.

 

On sent de toute part affluer le murmure diffus de la vie, les frôlements d’une existence proche, une proximité palpable et une nostalgie paradoxalement emprunte d’un certain bonheur qui ne consent à être identifié. On y vit un ravissement plein et secret, bercé d’un subtil vague-à-l’âme qui se refuse néanmoins à la dimension tragique. Arezki-Aoun ne se dérobe à aucun instant. Ses personnages et lieux sont là, étonnamment vivants et prêts à surgir de leur anonymat."

 

R.D.

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Jean Clerté

Histoires D'eau 

16.03 > 15.04.2023

Communiqué de presse

La dixième exposition personnelle de Jean Clerté à la galerie Pascal Gabert présentera une importante série d’aquarelles. Fidèle à ses obsessions, l’artiste nous entraîne dans son monde, fantasque et féérique, peuplé d’animaux imaginaires. Il découpe, assemble, mélange, nous transmet son goût du mystère et du rêve, et suscite toujours émerveillement et fascination.

Conteur impénitent, Jean Clerté revendique les péripéties ludiques d’une randonnée dans l’imaginaire. Tel un fabuliste aux pouvoirs narratifs infinis, il sème ses histoires sur les chemins de l’immanence de la représentation.

 

« Libéré des diktats et contingences de toutes sortes, il a fait exploser la matière, dilaté l’univers pour être à l’écoute du monde fantasque, jubilatoire, facétieux qui l’habitait. Emerveillement garanti, Jean Clerté trouble et fascine. Il faut du métier et du génie pour être à la fois naïf et virtuose, candide et subtil, tendre et féroce, inquiétant et apaisant. Il faut être habité par plus grand et plus visionnaire que soi pour transformer l’effroi en beauté, l’étrange en quotidien, l’érotisme en voracité, la lune en objet ordinaire. »

 

Extrait du texte de Vénus Khoury-Ghata

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Olivier Le Bars

ANTENATI NUOVI

 

Entrerai-je à l'hotêl du poing fermé

Dont l'enseigne est une comète

 

Jehan Mayoux, La rivière Aa

01.12 > 14.01.2023

Communiqué de presse

La Galerie Pascal Gabert, exposera un ensemble de toiles, œuvres sur papier et gravures de Olivier Le Bars. 

 

Les tableaux d’Olivier Le Bars sont, « toujours en cours, jamais achevés, inachevables » écrivait Alain Jouffroy en 1995, dans  catalogue de l’exposition é perdue 914. Avec un sourire, il me plaît de compléter ces propos en ajoutant, non un terme, mais un mot, qui les caractérise semblablement, et dont la polysémie ouvre aussi sur une autre dimension : ces tableaux sont des infinis.

 

La peinture d’Olivier Le Bars est une peinture tissée de poésie. Elle est « une manière de lancer l’histoire du regard et de la vue sur toutes les routes pour y faire surgir ses propres hiéroglyphes ». Partout, sur les toiles comme sur les papiers-papyrus, des formes, des signes qui semblent constituer un idiome, une langue figurative secrète, que l’œil de Champollion seul ne parviendrait probablement pas à déchiffrer.

Lorsqu’il m’arrive de parler avec Olivier Le Bars de ces formes qui jalonnent ses tableaux, il ne les nomme pas toujours de la même façon. Ainsi, la forme coquillage est aussi une maison, qui est aussi une barque, qui est aussi un tombeau étrusque, qui est aussi un couteau esquimau. Les dénominations des formes d’Olivier sont en constante métamorphose. Peut-être parce qu’elles sont un moyen ou même un lieu de communication entre des mondes anciens, et d’aujourd’hui, entre des mondes lointains ou proches. Il me semble que ces formes, jamais complètement déchiffrables, sont les îles et les ailes d’un langage figuratif analogique qui envoie tous ses sens à travers l’espace et le temps.

 

Pour réunir ses parts de corps, d’œil et de cœur, qui composent se tableaux, Olivier Le Bars quête sans cesse un fil, une apogée de la tension qui galvanise, englobe et incorpore les éléments de la vision, un fil àla fois sérieux et désinvolte, où la résolution des contradictions mue en écoulement libre, tentant d’ouvrir l’espace, pour révéler le lieu chantant d’une confluence.

 

 

Extraits du texte de Nolwenn Camenen

pour l’exposition ANTENATI NUOVI d’Olivier Le Bars - 2022

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