Galerie Pascal Gabert

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Jean Zuber

I AM

Daniel Authouart

Back to paris 

Exposition collective

Presence du jaune

Stéphanie-Lucie Marhern

Le crépuscule est grandiose

Expositions passées

Jean Zuber

I AM

14.10 > 04.12.2021

"Je suis le tableau que je regarde

(Des peintures qui sont des actes à part entière)

Mes derniers tableaux s'inscrivent dans ce que je nommerais des points de vue, des interrogations auxquelles je tente de donner une réponse formelle.

 

Être en osmose sur différents questionnements philosophiques par l'intermédiaire d'un langage de forme et de l’énergie qui s’en dégage, de symboles, de couleurs parfois violentes, c'est ainsi que je synthétise mes préoccupations des soixante dernières années: me soustraire d'une définition précise pour expliquer l'inexplicable.

Mes titres sont le point final de l'œuvre.

Le tableau lui même prend la parole et développe une puissance qui devrait emporter l'esprit de celui qui regarde."

 

Jean Zuber

 

 

"Le tableau est une mise en scène.

On compose l’espace dans l’harmonie, puis on y introduit l’élément dérangeant,

déstabilisant, qui créera l’attention, le déséquilibre dans la forme, la couleur et la matière, pour nous rapprocher de la possibilité de l’œuvre d’art." 

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Daniel Authouart

Back to Paris

20.05 > 10.07.2021

Retour imaginaire dans le Paris de la fête, des divertissements, des concerts et des lumières.

 

" Dans mes carnets de croquis, que j’ai feuilletés à loisir pendant les confinements imposés par le gouvernement, j’ai redécouvert avec un peu de nostalgie quelques-uns de mes dessins réalisés avant cette période étrange, quand Paris était "Une fête".

 

Ces croquis montrent des croisements de rues parisiennes, des trottoirs populaires sur lesquels s’étalaient les terrasses animées des cafés, des restaurants dans lesquels on se retrouvait joyeusement, la nuit tombée...

 

Déambulant de la terrasse des « Deux Magots » au « Bar La Fourmi », avant d’atteindre la salle de concert « La Cigale » boulevard Rochechouart, puis parcourant les Grands Boulevards jusqu’au cinéma Grand Rex et la porte Saint-Martin, j’ai fait revivre tous ces quartiers dans mon imaginaire, créant dans cette série des personnages étonnés, intrigués, résignés ou révoltés, qui traversent la métropole méconnaissable."

 

 

Daniel AUTHOUART

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 Presence du jaune 

Exposition collective

 18.02 > 10.05.2021

"Un soleil, une lumière que faute de mieux je ne puis appeler que jaune, jaune soufre pâle, citron pâle or. Que c'est beau le jaune!"

 

Vincent Van Gogh, Lettre à son frère Théo.

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Stéphanie-Lucie Mathern

Le crépuscule est grandiose

03.10 > 23.01.2021

L'artiste est pressé. Sa pensée est contemporaine de l'acte. Il ne retient que ce qu'il regarde, et ne regarde que ce qui peut lui servir. L'impression se rend en expression.

 

On arrête le flot d'images. Screenshot. On suspend le cours de la nuit, le flux de Google, de l'absurde, de l'obscène, les souvenirs d'amour et de meurtre, pour les jeter aux regards des autres. Peindre c'est mettre hors de soi et faire don.

 

On laisse aller les coulures, les couleurs et toutes les techniques de marquages. La couleur devient l’élément ordonnateur. Une couleur qui n'est ni au service de la lumière ni de la séduction. Peindre est cette pornographie des rapprochements et des écoulements. On fait entrer la trivialité du quotidien, la vieille histoire de la représentation de l'horreur, la réalité nue, le coup de flash.

Mon travail se joue d'une situation, d'un cadrage, d'une lumière modelée par la couleur. Toute représentation est une tentative d'éclaircir la vie. L'accident est un désir jamais assouvi. La création se trouve dans le double besoin d'anarchie et de minutie.

 

J'aime l'ébauche et le frustre. Le dessin est effacé. On suggère les textures, les récits, les visages. La justesse ne vient pas du raisonnement mais d’une décision du corps. Le champ intérieur est la main. L'acte d'imagination est un acte magique.

 

La laideur est la nouvelle beauté depuis longtemps. Il n'y a pas de retours ni de repentirs, seulement les refoulés qu'il faudrait toujours cacher : la maladresse technique, le dégorgement excessif, le saignement des substances, l'instabilité de la touche, réduire à néant la netteté, accéder à une minceur parfaite presque transparente, étranglant tous les trop-plein. Il y a la musique des choses qui se contentent d'être, loin du théorique. La peinture rend grâce à la conscience de ce secret que le monde tient scellé au cœur des apparences, le secret de la vie, nous permettre d’y croire.

 

Il y a l'instinct, les choses qui ne se disent pas, de peur de les briser. « Ne prononcez jamais son nom ». Il y a la poésie de l'indicible et des gens qui se reconnaissent tout de suite. On ne peut parler qu'aux gens qui sont d'accord avec nous. Montherlant disait ça.

 

Ne perdez pas votre temps à essayer de comprendre. Tout est animal. Ma peinture rend hommage à la bête sauvage, la violence primaire en nous. Le désir est là ou n'y est pas

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Expositions passées

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