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    Galerie Pascal Gabert

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    Jean Zuber 

    La vie, en somme...

    Galerie Capazza, Nançay-en-Sologne

    21.07 > 23.09.2018

    Force est de peindre

     

    Il y a deux Jean Zuber, et certainement beaucoup plus tant un seul corps peut facilement

    contenir une multitude.

    D’une part le peintre classique, constructeur de tableaux structurés, de l’autre celui d’avant tout classicisme : le primitif, revivant l’invention des premiers signes, des premières couleurs, un humain dans l’étonnement de ses sensations.

    Ces deux- là, et les autres, auront bien sûr toujours tenté de concilier leur tension et

    d’apparaître dans chaque tableau, sans qu’aucun ne doive concéder trop de pouvoir à

     

    l’autre.

     Plus précisément, il y a le symboliste et il y a l’artisan, l’idéaliste puisant aux sources les plus anciennes et l’amoureux des matériaux, à la fois rêveur et terrien : de fait, fabricant de rêves de terre.

     

    Un peintre du monde entier, mais d’avant la mondialisation ; un peintre de la terre et du ciel antérieurs aux dieux, ou tutoyant leur invention. Un homme dont l’incompréhension serait proche de celle des premiers hommes et qui aime la retrouver sur ses tableaux, qui aime en jouer avec des signes d’avant l’écriture.

     

    Développant un vocabulaire qui s’éloignera autant que possible de la lisibilité, bien que recourant souvent aux figures de base de toute symbolique : le cercle, le carré, l’ove, l’escalier etc.

    Au fil des ans, il a transformé des signes résolument lisibles en systèmes d’écritures plus aléatoires qui peuvent devenir complexes et envahir la toile de leur graphie joueuse.

     

    Cet arbitrage permanent entre lisibilité et picturalité, entre ce que l’on peut vouloir faire

    dire à la peinture et ce qu’elle se doit d’exprimer en propre, entre son assujettissement à

    un discours ou à une pensée et la découverte de ce qu’elle est capable de produire par

    elle-même, est sans doute le moteur interne le plus constant, et aussi le plus enfoui dans le travail de Jean Zuber.

     

    Peut-être son incontrôlable secret, choyé comme une boule de cristal.

     

    Nicolas Pesquès

    Septembre 2017

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    Jean Clerté

    À double titres

    Le Garage, Ramatuelle

    12.07 > 23.07.2017

    Face à face entre les œuvres du peintre Jean Clerté au sein desquelles le bestiaire onirique tient une place prépondérante, et la sculpture animalière africaine ou le sacré se mêle au profane….

     

    "Depuis la fin du 19° siècle les "arts nègres" découverts par les artistes européens ont eu une influence majeure sur l'art occidental. Il m'a semblé qu'il était naturel de demander à mon ami Alain Dufour qui est un expert important de ce qu'on appelle les "arts premiers" s'il voulait bien se joindre à moi pour présenter quelques-unes des œuvres qu'il expose dans sa galerie afin d'accompagner mes toiles."

     

    Jean Clerté

     

    Al Martin

    Le divan des murmures

    FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand

    07.10.2017 > 07.01.2018

     La grande question qui parcourt la constitution de toute collection publique est d’être en capacité de réunir des oeuvres autour de problématiques fortes afin de structurer un propos cohérent et de pouvoir imaginer qu’elles puissent dialoguer par ensembles, s’invectiver, se répondre. Ainsi, en 2016, l’exposition À quoi tient la beauté des étreintes proposait une lecture de la collection du FRAC Auvergne fondée sur les accolades affectives, les familiarités entre artistes, avec des oeuvres concernées par des réflexions communes, des rapprochements inattendus, voire improbables.

    L’exposition Le divan des murmures réunit une sélection d’oeuvres issues des collections du FRAC Auvergne et du FRAC Rhône-Alpes dans une perspective semblable, à la différence notable qu’il s’agit de collections publiques dont les identités spécifiques répondent à l’histoire fort différente des deux institutions. Le FRAC Auvergne, créé en 1985, a dans un premier temps choisi d’orienter sa collection autour de la peinture pour ensuite élargir son champ aux questions relatives aux statuts de l’image (peinture, photographie, cinéma, vidéo).

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    Gerard Thalmann

    Traversées

    Villa Tamaris Centre d'art - La Seyne-sur-Mer

    01.07 > 17.09.2017

    La Galerie Pascal Gabert est heureuse de vous annoncer la première grande exposition de Gérard Thalmann depuis sa disparition en 2012, qui se tiendra à la Villa Tamaris du 1er juillet au 17 septembre 2017.

     

    Cette exposition présentera les principales périodes de son travail, à travers quelque 120 œuvres, peintures, dessins, jets d’encre. Seront présentés également un ensemble de docu-ments, tels que éditions, vidéos, photographies et textes, qui témoignent de la volonté de Gérard Thalmann : rendre compte de son expérience du monde, la rendre visible, lui donner du sens.

     

    On retrouve toute la dimension poétique dans les tableaux de Gérard Thalmann, qui d’ailleurs a souvent été accompagné par son complice Li Po, poète et calligraphe chinois du 8e siècle avec qui il partageait le même intérêt pour les voyages, la lune, l’alcool et les femmes.

     

    La fenêtre chez Gérard Thalmann est le lieu du passage de l’intérieur vers l’extérieur, du chaud vers le froid, du jour vers la nuit. Elle amène la notion de déambulation et de traver-sée, particulièrement évidente dans ses Nuits traversées. 

    Avec obstination je poursuis ce que j’ai commencé il y a bien longtemps. Tout ce que je reçois du monde et que je transforme pour être au plus près de l’ouvert, de ma vision sans cesse en mouvement, jusqu’au bout de la vie.

     

    L’enjeu est de tout risquer à tout moment, de refuser ce fameux métier du peintre, de tout risquer comme la vie prend en charge tous les possibles même les plus invraisemblables.

    Comme la vie s’organise du chaos à l’harmonie.

     

    Gérard Thalmann

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