GERARD
THALMANN
L’enjeu étant de tout risquer à tout moment, de refuser ce fameux métier du peintre, de tout risquer comme la vie prend en charge tous les possibles même les plus invraisemblables. Comme la vie s’organise du chaos à l’harmonie.
Le tableau est chez Gérard Thalmann le lieu du passage, la filière du rêve. Il peint comme d’autres ouvrent des fenêtres, pour l’appel d’air : circulation et changement d’état. Installé à la lisière de deux mondes, le tableau se nourrit d’une intense dialectique : l’ouverture et le mur, l’air et la matière, un dedans et un dehors, l’espace et le tableau. Thalmann y fait passer le rêve et la réalité. Le tableau se confond avec la fenêtre.
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